THAILAND

THAILAND

mardi 29 janvier 2008

THAILAND

Bonjour a tous.
Je sais, cela fait une eternite que je n'ai pas ecrit...

Tout d'abord, voila un recit du premier voyage de mes vacances de noel... certains insistent pour que je parle de ma vie a l'universite, mais apres avoir lu ceci j'espere que vous comprendrez le peu de motivation que j'ai a raconter comment se passent les cours.
J'ai change de technique quand aux photos .... je mets des liens que vous pouvez selectionner et copier dans la barre d'adresse, pour avoir acces a toutes les photos qui concernent la section que je viens de decrire...


Thailand.
8 au 22 Décembre 2007


8
Arrivée sans encombre à Bangkok avec Jessica. Direction Kaosan Road, backpacker’s street. Nous y rejoignons Ramesh, le meilleur ami de Jessica. (Nous rencontrons bien sûr quelques étudiants d’NUS au passage, coïncidence prévisible dans cet endroit.

9
Après une nuit courte mais réparatrice, départ pour la bus station. En quatre heures de bus nous voilà à Khorat, est de Bangkok. Nous partons en excursion pour l’après-midi a Phimai, petite ville dans laquelle trône un temple un peu plus vieux qu’Angkor. Le site est très préservé, et les pierres grises se dressent au milieu d’une herbe d’un vert éclatant. Beaucoup de touristes Thaïs se pressent autour de nous, escaladent les murs sur le point de s’effondrer ou s’appuient sur les colonnes inclinées par le temps pour prendre la meilleure photo possible. Je commence à découvrir la maladie qui touche pratiquement tous les temples historiques d’Asie qui se visitent : l’absence chronique de barrière. Je me rends aussi compte que je suis une attraction à part entière, aussi exotique que l’œuvre d’art qui nous entoure… Ça vaut bien une photo !
Après un petit tour de la ville, nous dégustons un jus de fruit et glace pilée perchés sur la colline qui culmine à … une vingtaine de mètres, tout en regardant les rayons orangés du soleil couchant lécher les toits hirsutes des bidonvilles environnants.
Petit tour sur le marché local, et ses bizarreries plus ou moins appétissantes (tofu en forme de tête de souris, poissons agonisant dans un seau, ou tête de porc)
Retour à Korat dans un bus… très local (pas vraiment de porte ni de fenêtre), petite ballade en ville de nuit. Les photos immenses du roi qui se dressent tous les 100mètres sont éclairées de lumières roses et jaunes, (jaune car c’est la couleur du roi et rose car il portait du rose à sa sortie d’hôpital) et des centaines de personnes se pressent pour honorer son image, et prier au temple aménagé au cœur de la place centrale.

10
Le lendemain, nous partons toute la journée au Park national de Kao Yai.Arrivés sur place (après maints bus et tuktuk) un chauffeur nous entraîne dans sa voiture pour visiter le parc en express, car nous devons reprendre le bus le soir même pour Chang Mai.
Ballade dans la jungle, waterfalls, quelque singes et traces de passages d’éléphant. Notre chauffeur s’est pris d’amour pour mon appareil photo, il prend tout ce qu’il voit autour de lui. Nous et la route, nous et la voiture, nous et un autre bout de la route. Bref, le parc est immense, et pour la première fois nous y croisons pas mal de touristes non thaïs.
De retour à la guesthouse de Khorat, nous attrapons nos sacs en vitesse, puis bus de nuit direction Chiang Mai. Appart les deux heure d’assourdissement total à cause d’un show absolument délirant défilant sur le petit écran du bus (sans mes lunettes, je ne vois que du rose, du jaune et des gens qui courent partout sur un plateau télé carton pâte aux couleurs délicieusement fluo en hurlant en permanence, sur fond de rires enregistrés) le bus est tout confort (c’est un but VIP quand même) Nous avons donc des grosses couvertures a notre disposition, des boissons et snacks pratiquement à volonté, et nos sièges – massant, s’il vous plaît !!- nous permettent même de nous allonger.



11 Décembre.. jour de notre anniversaire !! ( Jessica et moi sommes du même jour)

Arrivés à Chang Mai, nous déposons nos sacs à Eagle House 2 guesthouse, et après une bonne douche s’est reparti. Nous visitons la ville à moto – rassurez vous je ne conduit pas, je suis en sécurité derrière une Jess experte- Temples à volonté, visite du musée national et visite du musée des insectes. Un petit bonhomme complètement excentrique, scientifique Thaï amoureux de moustiques, a transformé sa demeure en « musée » comprenez plutôt capharnaüm complet, ou nids d’oiseaux, sculptures en bois en forme d’animaux douteux, moustiques « porteur de dengue ou de malaria » (rassurant) épinglés dans des cadres et peintures abstraites se côtoient joyeusement. Et encore, nous ne sommes qu’au premier étage ! Au deuxième, un spectacle impressionnant nous attend. Cet homme a récupéré une collection absolument extraordinaire de toutes sortes d’insectes. La salle est littéralement REMPLIE d’insectes, de milliers d’insectes. Papillons de toutes sortes, forme et couleurs, cafards plus gros les uns que les autres, sauterelles et autres dont j’ignorait l’existence jusqu’à présent. Et ça, ce n’est qu’au mur ! En dessous, sur des tables recouvertes de verre, des centaines de milliers de coquillages, coraux et dents de requin prennent la poussière, côtoyés çà et là par des insectes ou hippocampes empaillés. L’ambiance déjà étrange chez cet homme devient presque dérangeante lorsque nous découvrons au mur les peintures de sa femme et ses fils, souriant tels des anges…. Autour d’un moustique géant !!


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Les temples fleurissent à Chang Mai, nous n’aurons donc pas le temps de les visiter tous. Mais nous nous baladons dans un site spécial ou constructions modernes et anciennes se côtoient, et faisons la rencontre d’un jeune moine Laosian venu étudier en Thaïlande.
Le soir, nous sortons dîner dans un restaurant très chic au bord de la rivière qui traverse la ville (il faut bien fêter l’événement !) mais nous devons nous lever tôt le lendemain pour partir en treck !


12
Lever 8h, nous partons à 9h rejoindre notre guide, (Chai) et les autres membre de notre groupe pour ces trois jours de treck. Daniela, Allemande, Peka, Finlandais, et Caroline et Ludo, un couple de Français. Tous très sympa !
Conformément aux conseils du guide, nous nous arrêtons dans un marché pour acheter vêtements chauds, gants, chaussettes et bonnets, car il va faire très froid la nuit. Sans trop de conviction, nous remplissons nos sacs (fournis par la guesthouse) de ses objets pour le moins encombrant, tout ceci sous un soleil de plomb.
Après une heure de route, nous sommes déposés eu cœur d’un décor d’Inde coloniale. Des éléphants apparaissent au loin, se dirigeant vers nous de leur pas lent et balancé. Nous sommes en face d’une colline verdoyante, un peu éberlués par le choc de se retrouver là, a quelque kilomètres seulement de la ville et son flot incessant de mobylettes. Nous montons quelque marches jusqu’à un ponton au bord duquel se place l’éléphant, puis nous installons confortablement sur son dos après un habile échange d’appareil photo avec Caroline et Ludo. Ramesh et Jessica sont sur le siège de bois fixé à son dos, et je m’installe… sur sa tête !!!! Etange sensation que cette peau épaisse et drue sous mes jambes, alors que ses oreilles battent les mollets au rythme de sa marche. Les éléphants trois éléphants que nous « chevauchons » ne sont que des femelles, assez âgées, plutôt dociles et très calmes. Une heure de ballade inoubliable, a la suite de laquelle nous remercions les éléphants en leur offrant des bananes qu’ils avalent goulûment. Nous déjeunons sur place, des noodles très parfumées préparées pendant notre périple, puis repartons pour deux heure de route dans la montagne. On nous drop au milieu de la forêt pour commencer notre marche.
Une après midi dans un paysage changeant, une végétation parfois fleurissante parfois très sèche. Nous passons des champs d’ail ou de chou, des forêts d’arbres ressemblant à des pins… Ramesh dit que ça lui rappelle beaucoup la réunion, d’où il vient.
Nous suivons le chemin de la rivière, la traversant à mainte reprise sur ponts de bambou, avant de s’en éloigner pour visiter un premier village local, de l’ethnie Shan, originaire de Birmanie. Les femmes portent des serviettes sur la tête, et leur longue tunique rouge indiquent qu’elles sont mariées. Des enfants courent partout, au milieu des poulets, chiens et chats. Sous les maisons en bambou construites en hauteur, des porcs plus ou moins gros se prélassent, ou crient pour réclamer leur repas. A chaque naissance d’une fille, la famille achète un porc, et l’engraissent jusqu’au jour de son mariage. Pendant la fête a laquelle participe tout le village, le porc est sacrifié en grand faste. C’est la tradition, encore largement pratiquée aujourd’hui. Je m’essaye au port d’un panier de bois soutenu par une lanière posée sur mon front… sans succès.

http://www.facebook.com/album.php?aid=25787&l=bc9bf&id=681961330

Mon cou n’est pas assez fort pour soutenir tout ce poids. C’est pourtant une activité quotidienne pour les femmes d’ici !
A la fin de la pause pipi, « à la turque » dans une petite baraque en bois au bout du village, nous repartons pour une heure et demi.
Nous arrivons au village Karen ou nous allons passer la nuit au soleil couchant. Nos sacs posés sur le sol de bambou sur lequel nous allons dormir, nous nous dépêchons de nous doucher (en plein air, prenant l’eau glacée dans un grand seau en plastique à l’aide d’une petite cup) car dès le soleil couché le froid se fait sentir. En une demie heure, nous commençons à comprendre les conseils de notre guide. Le froid tombe à une vitesse impressionnante. A 7h, nous sommes déjà en polaire, trois paires de chaussettes au pied, a s’agglutiner (comme les petits chiots) au coin du feu pour emmagasiner un peu de chaleur pour la nuit. Après un délicieux dîner dans la maison de bambou, curry, légumes croquants et pommes de terres… un vrai régal !! nous allons prendre le thé dans une autre maison, un peu plus loin. Nous discutons avec la famille qui nous offre le breuvage délicieusement chaud et parfumé, grâce aux traductions de Chai. Une très vieille femme ( pas même 60 ans) nous fait la conversation, éclatant dans un rire de petite fille à entendre les sonorités étranges de nos noms…Sa fille et son fils son là aussi, et nous montrent avec fierté- les pieds littéralement dans le feu- le rat qu’ils ont attrapé le jour même, cuit à la brochette… Effectivement, les rats ravagent chaque saison les champs de maïs, c’est pourquoi ils utilisent des pièges ingénieux pour les attraper, et les manger s’ils sont assez gros. Après trois ou quatre grandes bolées de thé chacun, (mauvaise idée…) nous retournons précipitamment vers notre maison… Le froid transperce nos huit épaisseurs de pull, et les autres commencent à envier Jessica et moi de nos cagoules, esthétiquement peu convaincante, je vous l’accorde, mais au moins chaudes.
Coucher… 9h !!
La nuit ne fut qu’une longue suite de retournements sur nos paillasses de bambou, essayant de se recroqueviller de façon ingénieuse dans nos sacs de couchage pour garder un maximum de chaleur. Le cochon ne cesse de gratter le juste en dessous de la maison, et le bruit amplifié de ses sabots s’invite dans nos cauchemars, ainsi que les cris incessants des dizaines de coqs du village. Vers une heure du matin, je n’y tiens plus, je dois sortir pour aller aux toilettes. (Satané thé !) Après avoir considéré la possibilité de rester au « chaud » et d’attendre le lendemain pendant plus d’une heure, je me décide à me lever. A ce moment là, Ramesh et Caroline se lèvent d’un coup : eux aussi hésitaient à se lever… A trois, nous pouvons sous soutenir dans l’effort .. et y voir un peu plus clair avec deux lampes de poche. Le reste de la nuit se passe sans encombre… mais nous sommes encore plus fatigués au réveil qu’au coucher.
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Petit déjeuner au coin du feu, tartines de confiture grillées sur le feu, thé et bananes à volonté… un régal !
Les gens chez qui nous étions hier nous rejoignent dans la maison, et préparent avec amour une gigantesque plâtrée de noodles aux petits légumes croquants… qu’ils empaquettent avec soin dans des feuilles de bananier !! Nous repartons pour une journée de marche, tout heureux avec chacun un petit takeaway local dans le sac…
Jungle treck, nous suivons le cours de la rivière. Episode mythique de Jess tombant dans l’eau glacée.. en chaussures ! Petite pause au bord de la rivière sur le sable. Un homme sorti des bois prend sa première photo avec un appareil numérique… probablement sa première photo tout court d’ailleurs.. il affiche un air perplexe a la vue de son visage sur le petit écran…Chai se moque vaguement de lui, et ils se lancent ensuite dans une grande discussion en Thaï… probablement a propos du projet que Chai entreprend..Apres avoir gagne assez d’argent en travaillant avec les touristes, il veut revenir dans la montagne, vivre avec son père et lancer une plantation d’ai… comme quoi, son ancienne vie lui manque. Il ne regrette pas d’être partis, mais s’accrocha a tout pris a l’idée que ce n’était que temporaire. Arrive pour midi dans un petit coin de paradis, deux petites maisons de bambou en plein milieu de la foret, tout près d’une cascade. Apres avoir dévore notre copieuse portion de noodles, tous le monde s’effondre littéralement a l’ombre des bambous pour la sieste. Je passe une bonne demie heure a essayer de comprendre le déplacement apparemment aléatoire du moustique qui essaye vainement de me piquer. No comment…
L’après midi se passe rapidement et sans encombre, malgré un chemin très accidente. Paysages toujours plus ‘breathtaking’. Nous apercevons deux grandes maisons de bambou de l’autre cote de la rivière…enfin arrives ! c’est la que nous allons passer la nuit.. enfin.. si le pont suspendu ( en bambou, incroyable, non ?) qui nous sépare de l’autre rive arrive a supporter notre poids.. Savonnage rapide et efficace dans l’eau glacée de la rivière ( ‘mais non, ne vous inquiétez pas pour les poissons, aucun risque’ nous assure Chang avec un gigantesque sourire, a moitie convainquant..)

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Petite soirée ‘au coin du feu’ ( plutôt DANS le feu vu le froid), chansons paillardes version locale et pierres au rendez vous. Nous dansons joyeusement sur la chanson de l’éléphant, interprétée par Chang avec Brio.
Chang nous explique l’histoire des karens. Chasses de Birmanie par la junte, ils se réfugient a la frontière de la Thaïlande. Les plus anciens sont la depuis deux générations.Certains villages réussissent a obtenir des passeports thaïlandais, alors que d’autres n’ont que des permis de travail pour Chang Mai, ce qui réduit drastiquement leur mobilité et leurs possibilité d’échapper a cette vie relativement reclue dans les montagnes. Les moins fortunes russisent tout juste a obtenir de la nourriture grâce a un statut de réfugie. Les Shans sont plus souvent dans cette situation. Les étoiles filantes sont nombreuses et nous font rester debout jusqu’a une heure tout a fait déraisonnable (22h…)

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La fin du treck est très rapide. Nous ne marchons qu’une heure, et tout le reste se fait en voiture. Nous visitons une cascade magnifique sur le chemin du retour, une des plus haute de thaïlandais… La douche est une réelle récompense une fois arrives a la guesthouse, vers 6h.
Laurent, Clemens et Troky ( étudiants a NUS) nous rejoignent et prennent une chambre a eagle one. Autour d’un copieux dîner, ils nous racontent le périple extraordinaire qu’ils ont du effectuer pour arriver jusqu'à Chang Mai depuis le Laos. Pas moins de 26 heures de bus, dans un froid glacial, accompagnes des cris incessants d’un coq, dont le bec dépasse a peine d’un plastique fourre a la va vite sous le siège de sa propriétaire… épique !


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Le lendemain matin, nous prenons le bus pour Sukhothai.
Cette petite ville de province est d’un charme et d’un calme extraordinaire. Nous visitons a vélo le parc national ou se dressent des dizaines de temples datant du 13eme siècle. L’endroit est absolument fascinant. Une ambiance pieuse y règne, et la beauté du le reflet des stupas dans l’eau du lac qui s’étend au centre du parc donne presque envie de pleurer. Nous restons jusqu'à ce que la nuit noire me force a éteindre mon appareil. Des thaïs sont assis ça et la eu bord du temple, pic niquant en chantant autour d’une guitare ou deux.

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Nous y retournons le lendemain a la première heure. La lumière du matin donne une teinte tout a fait différente aux pierres, et nous admirons les sculptures d’éléphant tout en essayant d’imaginer comment était la vie a l’époque les temples étaient encore debout…
La visite du musée que jess et moi effectuons après le départ de Ramesh pour Bangkok nous aide un peu a y voir plus clair, bien que les réponses soient encore très vagues. Les gens vivaient apparemment dans des villages autour des temples. Ceux-ci faisaient partie du palais du roi, leur nombre étant fonction du faste de sa cour, et étaient utilises régulièrement pour des cérémonies religieuses. Le public n’y étais pas toujours convie, certaines cérémonies étant réserves au roi et a sa cour.
Quelle ironie.. Nous venons de quitter la jungle, ou aujourd’hui, en 2007, des peuples vivent encore dans des conditions d’une simplicité invraisemblable.. pour atterrir dans les ruines d’une cite de pierre gigantesque, véritable prodige architectural et artistique. Nous vivons en direct le cycle des civilisations. Qui a dit que le progrès suivait une évolution linéaire ?
Jesse et moi finissons par trouver un bus qui peut nous amener a Ayuthaya. Le voyage est long, et nous n’arrivons a la guesthouse que les garçons ont gentiment réserve pour nous ( ils nous ont devances, ayant skippe Sukhothai… dommage a mon avis) qu’après deux bus et un taxi.

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Lever 8h pour une visite express de la ville avant d’attraper le bus pour l’ancien aéroport de Bangkok. Le musée national d’Ayuthaya est gigantesque, très instructeur et plein de petites attractions. La ville manque a mon avis de charme, surtout comparée a Sukhothai. Les temples ceci dit sont impressionnant, en particulier le bouddha géant ( plus de 30 mètres de haut) qui s’élève entre quatre murs, et au pied duquel on se sent… minuscule, voire meme insignifiant. Un spectacle d’éléphant de cirque ne manque pas de nous fendre le cœur… ces pauvres bêtes n’ont pas le même sort que celles qui nous ont accompagnées dans la jungle… réduites a frotter leur genoux et leurs coudes sur le goudron toute la journée pour une ou deux cacahuètes… certains éléphants montrent même des signes de folie, tirant avec rage sur les chaînes de ferraille qui laissent des traces profondes sur leurs pattes et leur cou.

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Nous attrapons notre bus, qui nous dépose a un ou deux kilomètres de l’aéroport. Arrivées avec un peu d’avance pour notre vol… nous nous rendons compte qu’il n’est pas affiche sur le tableau des départs. Les femmes du comptoir Nok Air ( low cost thai) nous annoncent avec un grand sourire que nous avons du nous tromper d’horaires, car ils ne volent que le matin pour Krabi… petit moment de stress, Jess a la brillante idée de demander une verification de la réservation a son nom.. ‘oh yes, mam we found your booking. You’re flying in two hours’…grand sourire de la preposee. ‘but… you just told us that there was no flight at that time !!’ ‘yes, we don’t fly there, sorry mam’… ‘ But… what does it mean, what do we do ??’ ‘ your flight has been cancelled. Go to counter 3 to see if they can transfer you to another flight’ et toujours un grand sourire… nous n’avons pas été prévenu, et le vol est annule au dernier moment… incroyable.Un taxi, paye par l’agence, nous emmène vitesse grand V jusqu’au nouvel aéroport de Bkk.. il ne fallait pas non plus imaginer que le vol sur lequel nous avons été transférées part du même aéroport !! Ramesh nous rejoint au comptoir thai airways… 3 minutes avant la fermeture des bureaux d’enregistrement… Pour la peine, nous sommes surclasses !! La business class nous couvrent de cure dents stylises et autres objets volets ( couleur de thai airways) d’une nécessite évidente…
Taxi jusqu'à la guesthouse, ou nous retrouvons les garçons… Nous sommes maitenant 6, et allons faire un tour des îles de la cote ouest de la thaïlandais ensemble… ☺ ☺

18, 19
Notre voyage prend une tournure différente… maintenant, il s’agit de prendre soin de soi. Les heures de bronzage sur la plage remplacent les visites des temples et musées. Nous reprenons le rythme étudiant, dormant plus le jour que la nuit.
Nous prenons un ferry jusqu'à koh lanta, ou nous passons deux jours et demi dans petits bungalows tout confort sur la plage… visite de l’île en scooter, jusqu'à la nuit tombée pour Laurent et moi. Nous sommes surpris par la route, qui décide tout d’un coup de s’arrêter, tout simplement. Nous passons abruptement du goudron a un chemin caillouteux et extrêmement accidente. Nous renonçons après un ou deux kilomètres, de peur de casser le scooter…

20
Nous partons en ferry pour oh phi phi, la fameuse ile du film ‘la plage’. Il faut reconnaître que l’endroit est magnifique. Ce rocher plante au milieu de l’océan, recouvert d’une végétation tropicale et borde de plages de sable blanc… le problème, c’est que ce rocher est aussi recouvert de touristes… ils sont tellement nombreux qu’ils nous donnent mal au cœur.
Sur la petite île de ‘la plage’ située a un kilomètre en bateau de l’île de ko phi phi, des dizaines de bateaux crachent des centaines de touristes qui viennent rougir leur corps pales sur la minuscule plage de sable blanc foule par les pieds du beau ‘leo’…tout cela pour le prix modique de 40 baht (car nous sommes dans un parc national, tout de même) Notre groupe entreprend une épopée jusqu'à une autre plage, un peu plus loin dans la baie.. les coraux ralentissent fortement notre marche, nous écorchant joyeusement les pieds, leur manière a eux de protester contre l’invasion de suédois, anglais, allemands et japonais qui les piétinent a longueur de journée. Retour sur l’île de ko phi phi, ou nous retrouvons Marco et peter, deux autres exchanges de NUS. Apres un déjeuner rapide dans un restaurant bondé de suédois sur long beach (comprendre reddish tourist beach with small bikinis and big sunglasses)
Nous abandonnons Clement dans les bras de Marco et Peter. Troky, Jess, Ramesh Laurent et moi prenons le ferry pour puket. Nous y retrouvons par hasard deux autres étudiantes de NUS, françaises…
Dîner a puket town, puis ballade dans une ville qui ne manque pas d’un certain charme, notre quartier étant loin des coins les plus touristiques.

21
Laurent et Troki repartent le lendemain très tôt pour Singapour.
Jess Ramesh et moi nous retrouvons ensemble, comme au début du voyage. Nous prenons un taxi jusqu'à une plage située sur la carte pas très loin de l’aéroport. Ramesh a son vol en fin d’après midi pour Bangkok, d’ou il repart pour la réunion, vol qu’il ne peut donc pas se permettre de rater. Apres avoir change une bonne dizaine de fois de voiture, et deux trois fois de chauffeur, nous sommes droppes au bord d’une plage desserte, sans aucun village a proximité… nous découvrons cet endroit très étrange… nous croisons le chemin d’un français, originaire de la réunion, perdu depuis dix ans au milieu des pécheurs qui vivent sur cette plage. Etrange personnage, qui nous maints exploits qu’il a accompli ici depuis qu’il est arrive, tous plus invraisemblables les uns que les autres… un beau parleur… il dit avoir découvert une espèce marine inconnue, entre le requin et la baleine, qui n’aurai été vu nul part ailleurs que dans cette baie, et par lui uniquement…
La plage est absolument magnifique… rien a dire. Sable fin, eau d’un bleu éclatant, cocotiers et personne a l’horizon appart les quelques marins et notre ami Christophe.
Petite ombre au tableau, trois énormes complexes hôteliers grands luxe sont en construction juste au bord de la plage… cette zone ayant été entièrement détruite par le tsunami, ainsi que phi phi et lanta, tout est a refaire.
Grosse ombre au tableau, l’aéroport de puket est situe a … 50 mètres de la plage… les pistes d’atterrissage sont cachées par les cocotiers.. les avions de tailles diverses arrivent donc littéralement sur nous a intervalle régulier. Vous me direz, cela n’a pas l’air de gêner particulièrement la vingtaine de buffles qui se reposent juste au bord des pistes… probablement tous sourds…

Pour la première fois de notre vie, Jess et moi MARCHONS jusqu'à l’aéroport, après une journée de soleil. Retour a Bangkok, nuit a l’aéroport, puis retour a Singapour.

Le voyage fut absolument extraordinaire…

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