THAILAND

THAILAND

mardi 29 janvier 2008

THAILAND

Bonjour a tous.
Je sais, cela fait une eternite que je n'ai pas ecrit...

Tout d'abord, voila un recit du premier voyage de mes vacances de noel... certains insistent pour que je parle de ma vie a l'universite, mais apres avoir lu ceci j'espere que vous comprendrez le peu de motivation que j'ai a raconter comment se passent les cours.
J'ai change de technique quand aux photos .... je mets des liens que vous pouvez selectionner et copier dans la barre d'adresse, pour avoir acces a toutes les photos qui concernent la section que je viens de decrire...


Thailand.
8 au 22 Décembre 2007


8
Arrivée sans encombre à Bangkok avec Jessica. Direction Kaosan Road, backpacker’s street. Nous y rejoignons Ramesh, le meilleur ami de Jessica. (Nous rencontrons bien sûr quelques étudiants d’NUS au passage, coïncidence prévisible dans cet endroit.

9
Après une nuit courte mais réparatrice, départ pour la bus station. En quatre heures de bus nous voilà à Khorat, est de Bangkok. Nous partons en excursion pour l’après-midi a Phimai, petite ville dans laquelle trône un temple un peu plus vieux qu’Angkor. Le site est très préservé, et les pierres grises se dressent au milieu d’une herbe d’un vert éclatant. Beaucoup de touristes Thaïs se pressent autour de nous, escaladent les murs sur le point de s’effondrer ou s’appuient sur les colonnes inclinées par le temps pour prendre la meilleure photo possible. Je commence à découvrir la maladie qui touche pratiquement tous les temples historiques d’Asie qui se visitent : l’absence chronique de barrière. Je me rends aussi compte que je suis une attraction à part entière, aussi exotique que l’œuvre d’art qui nous entoure… Ça vaut bien une photo !
Après un petit tour de la ville, nous dégustons un jus de fruit et glace pilée perchés sur la colline qui culmine à … une vingtaine de mètres, tout en regardant les rayons orangés du soleil couchant lécher les toits hirsutes des bidonvilles environnants.
Petit tour sur le marché local, et ses bizarreries plus ou moins appétissantes (tofu en forme de tête de souris, poissons agonisant dans un seau, ou tête de porc)
Retour à Korat dans un bus… très local (pas vraiment de porte ni de fenêtre), petite ballade en ville de nuit. Les photos immenses du roi qui se dressent tous les 100mètres sont éclairées de lumières roses et jaunes, (jaune car c’est la couleur du roi et rose car il portait du rose à sa sortie d’hôpital) et des centaines de personnes se pressent pour honorer son image, et prier au temple aménagé au cœur de la place centrale.

10
Le lendemain, nous partons toute la journée au Park national de Kao Yai.Arrivés sur place (après maints bus et tuktuk) un chauffeur nous entraîne dans sa voiture pour visiter le parc en express, car nous devons reprendre le bus le soir même pour Chang Mai.
Ballade dans la jungle, waterfalls, quelque singes et traces de passages d’éléphant. Notre chauffeur s’est pris d’amour pour mon appareil photo, il prend tout ce qu’il voit autour de lui. Nous et la route, nous et la voiture, nous et un autre bout de la route. Bref, le parc est immense, et pour la première fois nous y croisons pas mal de touristes non thaïs.
De retour à la guesthouse de Khorat, nous attrapons nos sacs en vitesse, puis bus de nuit direction Chiang Mai. Appart les deux heure d’assourdissement total à cause d’un show absolument délirant défilant sur le petit écran du bus (sans mes lunettes, je ne vois que du rose, du jaune et des gens qui courent partout sur un plateau télé carton pâte aux couleurs délicieusement fluo en hurlant en permanence, sur fond de rires enregistrés) le bus est tout confort (c’est un but VIP quand même) Nous avons donc des grosses couvertures a notre disposition, des boissons et snacks pratiquement à volonté, et nos sièges – massant, s’il vous plaît !!- nous permettent même de nous allonger.



11 Décembre.. jour de notre anniversaire !! ( Jessica et moi sommes du même jour)

Arrivés à Chang Mai, nous déposons nos sacs à Eagle House 2 guesthouse, et après une bonne douche s’est reparti. Nous visitons la ville à moto – rassurez vous je ne conduit pas, je suis en sécurité derrière une Jess experte- Temples à volonté, visite du musée national et visite du musée des insectes. Un petit bonhomme complètement excentrique, scientifique Thaï amoureux de moustiques, a transformé sa demeure en « musée » comprenez plutôt capharnaüm complet, ou nids d’oiseaux, sculptures en bois en forme d’animaux douteux, moustiques « porteur de dengue ou de malaria » (rassurant) épinglés dans des cadres et peintures abstraites se côtoient joyeusement. Et encore, nous ne sommes qu’au premier étage ! Au deuxième, un spectacle impressionnant nous attend. Cet homme a récupéré une collection absolument extraordinaire de toutes sortes d’insectes. La salle est littéralement REMPLIE d’insectes, de milliers d’insectes. Papillons de toutes sortes, forme et couleurs, cafards plus gros les uns que les autres, sauterelles et autres dont j’ignorait l’existence jusqu’à présent. Et ça, ce n’est qu’au mur ! En dessous, sur des tables recouvertes de verre, des centaines de milliers de coquillages, coraux et dents de requin prennent la poussière, côtoyés çà et là par des insectes ou hippocampes empaillés. L’ambiance déjà étrange chez cet homme devient presque dérangeante lorsque nous découvrons au mur les peintures de sa femme et ses fils, souriant tels des anges…. Autour d’un moustique géant !!


http://www.facebook.com/album.php?aid=25782&l=0af69&id=681961330

Les temples fleurissent à Chang Mai, nous n’aurons donc pas le temps de les visiter tous. Mais nous nous baladons dans un site spécial ou constructions modernes et anciennes se côtoient, et faisons la rencontre d’un jeune moine Laosian venu étudier en Thaïlande.
Le soir, nous sortons dîner dans un restaurant très chic au bord de la rivière qui traverse la ville (il faut bien fêter l’événement !) mais nous devons nous lever tôt le lendemain pour partir en treck !


12
Lever 8h, nous partons à 9h rejoindre notre guide, (Chai) et les autres membre de notre groupe pour ces trois jours de treck. Daniela, Allemande, Peka, Finlandais, et Caroline et Ludo, un couple de Français. Tous très sympa !
Conformément aux conseils du guide, nous nous arrêtons dans un marché pour acheter vêtements chauds, gants, chaussettes et bonnets, car il va faire très froid la nuit. Sans trop de conviction, nous remplissons nos sacs (fournis par la guesthouse) de ses objets pour le moins encombrant, tout ceci sous un soleil de plomb.
Après une heure de route, nous sommes déposés eu cœur d’un décor d’Inde coloniale. Des éléphants apparaissent au loin, se dirigeant vers nous de leur pas lent et balancé. Nous sommes en face d’une colline verdoyante, un peu éberlués par le choc de se retrouver là, a quelque kilomètres seulement de la ville et son flot incessant de mobylettes. Nous montons quelque marches jusqu’à un ponton au bord duquel se place l’éléphant, puis nous installons confortablement sur son dos après un habile échange d’appareil photo avec Caroline et Ludo. Ramesh et Jessica sont sur le siège de bois fixé à son dos, et je m’installe… sur sa tête !!!! Etange sensation que cette peau épaisse et drue sous mes jambes, alors que ses oreilles battent les mollets au rythme de sa marche. Les éléphants trois éléphants que nous « chevauchons » ne sont que des femelles, assez âgées, plutôt dociles et très calmes. Une heure de ballade inoubliable, a la suite de laquelle nous remercions les éléphants en leur offrant des bananes qu’ils avalent goulûment. Nous déjeunons sur place, des noodles très parfumées préparées pendant notre périple, puis repartons pour deux heure de route dans la montagne. On nous drop au milieu de la forêt pour commencer notre marche.
Une après midi dans un paysage changeant, une végétation parfois fleurissante parfois très sèche. Nous passons des champs d’ail ou de chou, des forêts d’arbres ressemblant à des pins… Ramesh dit que ça lui rappelle beaucoup la réunion, d’où il vient.
Nous suivons le chemin de la rivière, la traversant à mainte reprise sur ponts de bambou, avant de s’en éloigner pour visiter un premier village local, de l’ethnie Shan, originaire de Birmanie. Les femmes portent des serviettes sur la tête, et leur longue tunique rouge indiquent qu’elles sont mariées. Des enfants courent partout, au milieu des poulets, chiens et chats. Sous les maisons en bambou construites en hauteur, des porcs plus ou moins gros se prélassent, ou crient pour réclamer leur repas. A chaque naissance d’une fille, la famille achète un porc, et l’engraissent jusqu’au jour de son mariage. Pendant la fête a laquelle participe tout le village, le porc est sacrifié en grand faste. C’est la tradition, encore largement pratiquée aujourd’hui. Je m’essaye au port d’un panier de bois soutenu par une lanière posée sur mon front… sans succès.

http://www.facebook.com/album.php?aid=25787&l=bc9bf&id=681961330

Mon cou n’est pas assez fort pour soutenir tout ce poids. C’est pourtant une activité quotidienne pour les femmes d’ici !
A la fin de la pause pipi, « à la turque » dans une petite baraque en bois au bout du village, nous repartons pour une heure et demi.
Nous arrivons au village Karen ou nous allons passer la nuit au soleil couchant. Nos sacs posés sur le sol de bambou sur lequel nous allons dormir, nous nous dépêchons de nous doucher (en plein air, prenant l’eau glacée dans un grand seau en plastique à l’aide d’une petite cup) car dès le soleil couché le froid se fait sentir. En une demie heure, nous commençons à comprendre les conseils de notre guide. Le froid tombe à une vitesse impressionnante. A 7h, nous sommes déjà en polaire, trois paires de chaussettes au pied, a s’agglutiner (comme les petits chiots) au coin du feu pour emmagasiner un peu de chaleur pour la nuit. Après un délicieux dîner dans la maison de bambou, curry, légumes croquants et pommes de terres… un vrai régal !! nous allons prendre le thé dans une autre maison, un peu plus loin. Nous discutons avec la famille qui nous offre le breuvage délicieusement chaud et parfumé, grâce aux traductions de Chai. Une très vieille femme ( pas même 60 ans) nous fait la conversation, éclatant dans un rire de petite fille à entendre les sonorités étranges de nos noms…Sa fille et son fils son là aussi, et nous montrent avec fierté- les pieds littéralement dans le feu- le rat qu’ils ont attrapé le jour même, cuit à la brochette… Effectivement, les rats ravagent chaque saison les champs de maïs, c’est pourquoi ils utilisent des pièges ingénieux pour les attraper, et les manger s’ils sont assez gros. Après trois ou quatre grandes bolées de thé chacun, (mauvaise idée…) nous retournons précipitamment vers notre maison… Le froid transperce nos huit épaisseurs de pull, et les autres commencent à envier Jessica et moi de nos cagoules, esthétiquement peu convaincante, je vous l’accorde, mais au moins chaudes.
Coucher… 9h !!
La nuit ne fut qu’une longue suite de retournements sur nos paillasses de bambou, essayant de se recroqueviller de façon ingénieuse dans nos sacs de couchage pour garder un maximum de chaleur. Le cochon ne cesse de gratter le juste en dessous de la maison, et le bruit amplifié de ses sabots s’invite dans nos cauchemars, ainsi que les cris incessants des dizaines de coqs du village. Vers une heure du matin, je n’y tiens plus, je dois sortir pour aller aux toilettes. (Satané thé !) Après avoir considéré la possibilité de rester au « chaud » et d’attendre le lendemain pendant plus d’une heure, je me décide à me lever. A ce moment là, Ramesh et Caroline se lèvent d’un coup : eux aussi hésitaient à se lever… A trois, nous pouvons sous soutenir dans l’effort .. et y voir un peu plus clair avec deux lampes de poche. Le reste de la nuit se passe sans encombre… mais nous sommes encore plus fatigués au réveil qu’au coucher.
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Petit déjeuner au coin du feu, tartines de confiture grillées sur le feu, thé et bananes à volonté… un régal !
Les gens chez qui nous étions hier nous rejoignent dans la maison, et préparent avec amour une gigantesque plâtrée de noodles aux petits légumes croquants… qu’ils empaquettent avec soin dans des feuilles de bananier !! Nous repartons pour une journée de marche, tout heureux avec chacun un petit takeaway local dans le sac…
Jungle treck, nous suivons le cours de la rivière. Episode mythique de Jess tombant dans l’eau glacée.. en chaussures ! Petite pause au bord de la rivière sur le sable. Un homme sorti des bois prend sa première photo avec un appareil numérique… probablement sa première photo tout court d’ailleurs.. il affiche un air perplexe a la vue de son visage sur le petit écran…Chai se moque vaguement de lui, et ils se lancent ensuite dans une grande discussion en Thaï… probablement a propos du projet que Chai entreprend..Apres avoir gagne assez d’argent en travaillant avec les touristes, il veut revenir dans la montagne, vivre avec son père et lancer une plantation d’ai… comme quoi, son ancienne vie lui manque. Il ne regrette pas d’être partis, mais s’accrocha a tout pris a l’idée que ce n’était que temporaire. Arrive pour midi dans un petit coin de paradis, deux petites maisons de bambou en plein milieu de la foret, tout près d’une cascade. Apres avoir dévore notre copieuse portion de noodles, tous le monde s’effondre littéralement a l’ombre des bambous pour la sieste. Je passe une bonne demie heure a essayer de comprendre le déplacement apparemment aléatoire du moustique qui essaye vainement de me piquer. No comment…
L’après midi se passe rapidement et sans encombre, malgré un chemin très accidente. Paysages toujours plus ‘breathtaking’. Nous apercevons deux grandes maisons de bambou de l’autre cote de la rivière…enfin arrives ! c’est la que nous allons passer la nuit.. enfin.. si le pont suspendu ( en bambou, incroyable, non ?) qui nous sépare de l’autre rive arrive a supporter notre poids.. Savonnage rapide et efficace dans l’eau glacée de la rivière ( ‘mais non, ne vous inquiétez pas pour les poissons, aucun risque’ nous assure Chang avec un gigantesque sourire, a moitie convainquant..)

http://www.facebook.com/album.php?aid=25792&l=61cb8&id=681961330

Petite soirée ‘au coin du feu’ ( plutôt DANS le feu vu le froid), chansons paillardes version locale et pierres au rendez vous. Nous dansons joyeusement sur la chanson de l’éléphant, interprétée par Chang avec Brio.
Chang nous explique l’histoire des karens. Chasses de Birmanie par la junte, ils se réfugient a la frontière de la Thaïlande. Les plus anciens sont la depuis deux générations.Certains villages réussissent a obtenir des passeports thaïlandais, alors que d’autres n’ont que des permis de travail pour Chang Mai, ce qui réduit drastiquement leur mobilité et leurs possibilité d’échapper a cette vie relativement reclue dans les montagnes. Les moins fortunes russisent tout juste a obtenir de la nourriture grâce a un statut de réfugie. Les Shans sont plus souvent dans cette situation. Les étoiles filantes sont nombreuses et nous font rester debout jusqu’a une heure tout a fait déraisonnable (22h…)

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La fin du treck est très rapide. Nous ne marchons qu’une heure, et tout le reste se fait en voiture. Nous visitons une cascade magnifique sur le chemin du retour, une des plus haute de thaïlandais… La douche est une réelle récompense une fois arrives a la guesthouse, vers 6h.
Laurent, Clemens et Troky ( étudiants a NUS) nous rejoignent et prennent une chambre a eagle one. Autour d’un copieux dîner, ils nous racontent le périple extraordinaire qu’ils ont du effectuer pour arriver jusqu'à Chang Mai depuis le Laos. Pas moins de 26 heures de bus, dans un froid glacial, accompagnes des cris incessants d’un coq, dont le bec dépasse a peine d’un plastique fourre a la va vite sous le siège de sa propriétaire… épique !


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Le lendemain matin, nous prenons le bus pour Sukhothai.
Cette petite ville de province est d’un charme et d’un calme extraordinaire. Nous visitons a vélo le parc national ou se dressent des dizaines de temples datant du 13eme siècle. L’endroit est absolument fascinant. Une ambiance pieuse y règne, et la beauté du le reflet des stupas dans l’eau du lac qui s’étend au centre du parc donne presque envie de pleurer. Nous restons jusqu'à ce que la nuit noire me force a éteindre mon appareil. Des thaïs sont assis ça et la eu bord du temple, pic niquant en chantant autour d’une guitare ou deux.

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Nous y retournons le lendemain a la première heure. La lumière du matin donne une teinte tout a fait différente aux pierres, et nous admirons les sculptures d’éléphant tout en essayant d’imaginer comment était la vie a l’époque les temples étaient encore debout…
La visite du musée que jess et moi effectuons après le départ de Ramesh pour Bangkok nous aide un peu a y voir plus clair, bien que les réponses soient encore très vagues. Les gens vivaient apparemment dans des villages autour des temples. Ceux-ci faisaient partie du palais du roi, leur nombre étant fonction du faste de sa cour, et étaient utilises régulièrement pour des cérémonies religieuses. Le public n’y étais pas toujours convie, certaines cérémonies étant réserves au roi et a sa cour.
Quelle ironie.. Nous venons de quitter la jungle, ou aujourd’hui, en 2007, des peuples vivent encore dans des conditions d’une simplicité invraisemblable.. pour atterrir dans les ruines d’une cite de pierre gigantesque, véritable prodige architectural et artistique. Nous vivons en direct le cycle des civilisations. Qui a dit que le progrès suivait une évolution linéaire ?
Jesse et moi finissons par trouver un bus qui peut nous amener a Ayuthaya. Le voyage est long, et nous n’arrivons a la guesthouse que les garçons ont gentiment réserve pour nous ( ils nous ont devances, ayant skippe Sukhothai… dommage a mon avis) qu’après deux bus et un taxi.

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Lever 8h pour une visite express de la ville avant d’attraper le bus pour l’ancien aéroport de Bangkok. Le musée national d’Ayuthaya est gigantesque, très instructeur et plein de petites attractions. La ville manque a mon avis de charme, surtout comparée a Sukhothai. Les temples ceci dit sont impressionnant, en particulier le bouddha géant ( plus de 30 mètres de haut) qui s’élève entre quatre murs, et au pied duquel on se sent… minuscule, voire meme insignifiant. Un spectacle d’éléphant de cirque ne manque pas de nous fendre le cœur… ces pauvres bêtes n’ont pas le même sort que celles qui nous ont accompagnées dans la jungle… réduites a frotter leur genoux et leurs coudes sur le goudron toute la journée pour une ou deux cacahuètes… certains éléphants montrent même des signes de folie, tirant avec rage sur les chaînes de ferraille qui laissent des traces profondes sur leurs pattes et leur cou.

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Nous attrapons notre bus, qui nous dépose a un ou deux kilomètres de l’aéroport. Arrivées avec un peu d’avance pour notre vol… nous nous rendons compte qu’il n’est pas affiche sur le tableau des départs. Les femmes du comptoir Nok Air ( low cost thai) nous annoncent avec un grand sourire que nous avons du nous tromper d’horaires, car ils ne volent que le matin pour Krabi… petit moment de stress, Jess a la brillante idée de demander une verification de la réservation a son nom.. ‘oh yes, mam we found your booking. You’re flying in two hours’…grand sourire de la preposee. ‘but… you just told us that there was no flight at that time !!’ ‘yes, we don’t fly there, sorry mam’… ‘ But… what does it mean, what do we do ??’ ‘ your flight has been cancelled. Go to counter 3 to see if they can transfer you to another flight’ et toujours un grand sourire… nous n’avons pas été prévenu, et le vol est annule au dernier moment… incroyable.Un taxi, paye par l’agence, nous emmène vitesse grand V jusqu’au nouvel aéroport de Bkk.. il ne fallait pas non plus imaginer que le vol sur lequel nous avons été transférées part du même aéroport !! Ramesh nous rejoint au comptoir thai airways… 3 minutes avant la fermeture des bureaux d’enregistrement… Pour la peine, nous sommes surclasses !! La business class nous couvrent de cure dents stylises et autres objets volets ( couleur de thai airways) d’une nécessite évidente…
Taxi jusqu'à la guesthouse, ou nous retrouvons les garçons… Nous sommes maitenant 6, et allons faire un tour des îles de la cote ouest de la thaïlandais ensemble… ☺ ☺

18, 19
Notre voyage prend une tournure différente… maintenant, il s’agit de prendre soin de soi. Les heures de bronzage sur la plage remplacent les visites des temples et musées. Nous reprenons le rythme étudiant, dormant plus le jour que la nuit.
Nous prenons un ferry jusqu'à koh lanta, ou nous passons deux jours et demi dans petits bungalows tout confort sur la plage… visite de l’île en scooter, jusqu'à la nuit tombée pour Laurent et moi. Nous sommes surpris par la route, qui décide tout d’un coup de s’arrêter, tout simplement. Nous passons abruptement du goudron a un chemin caillouteux et extrêmement accidente. Nous renonçons après un ou deux kilomètres, de peur de casser le scooter…

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Nous partons en ferry pour oh phi phi, la fameuse ile du film ‘la plage’. Il faut reconnaître que l’endroit est magnifique. Ce rocher plante au milieu de l’océan, recouvert d’une végétation tropicale et borde de plages de sable blanc… le problème, c’est que ce rocher est aussi recouvert de touristes… ils sont tellement nombreux qu’ils nous donnent mal au cœur.
Sur la petite île de ‘la plage’ située a un kilomètre en bateau de l’île de ko phi phi, des dizaines de bateaux crachent des centaines de touristes qui viennent rougir leur corps pales sur la minuscule plage de sable blanc foule par les pieds du beau ‘leo’…tout cela pour le prix modique de 40 baht (car nous sommes dans un parc national, tout de même) Notre groupe entreprend une épopée jusqu'à une autre plage, un peu plus loin dans la baie.. les coraux ralentissent fortement notre marche, nous écorchant joyeusement les pieds, leur manière a eux de protester contre l’invasion de suédois, anglais, allemands et japonais qui les piétinent a longueur de journée. Retour sur l’île de ko phi phi, ou nous retrouvons Marco et peter, deux autres exchanges de NUS. Apres un déjeuner rapide dans un restaurant bondé de suédois sur long beach (comprendre reddish tourist beach with small bikinis and big sunglasses)
Nous abandonnons Clement dans les bras de Marco et Peter. Troky, Jess, Ramesh Laurent et moi prenons le ferry pour puket. Nous y retrouvons par hasard deux autres étudiantes de NUS, françaises…
Dîner a puket town, puis ballade dans une ville qui ne manque pas d’un certain charme, notre quartier étant loin des coins les plus touristiques.

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Laurent et Troki repartent le lendemain très tôt pour Singapour.
Jess Ramesh et moi nous retrouvons ensemble, comme au début du voyage. Nous prenons un taxi jusqu'à une plage située sur la carte pas très loin de l’aéroport. Ramesh a son vol en fin d’après midi pour Bangkok, d’ou il repart pour la réunion, vol qu’il ne peut donc pas se permettre de rater. Apres avoir change une bonne dizaine de fois de voiture, et deux trois fois de chauffeur, nous sommes droppes au bord d’une plage desserte, sans aucun village a proximité… nous découvrons cet endroit très étrange… nous croisons le chemin d’un français, originaire de la réunion, perdu depuis dix ans au milieu des pécheurs qui vivent sur cette plage. Etrange personnage, qui nous maints exploits qu’il a accompli ici depuis qu’il est arrive, tous plus invraisemblables les uns que les autres… un beau parleur… il dit avoir découvert une espèce marine inconnue, entre le requin et la baleine, qui n’aurai été vu nul part ailleurs que dans cette baie, et par lui uniquement…
La plage est absolument magnifique… rien a dire. Sable fin, eau d’un bleu éclatant, cocotiers et personne a l’horizon appart les quelques marins et notre ami Christophe.
Petite ombre au tableau, trois énormes complexes hôteliers grands luxe sont en construction juste au bord de la plage… cette zone ayant été entièrement détruite par le tsunami, ainsi que phi phi et lanta, tout est a refaire.
Grosse ombre au tableau, l’aéroport de puket est situe a … 50 mètres de la plage… les pistes d’atterrissage sont cachées par les cocotiers.. les avions de tailles diverses arrivent donc littéralement sur nous a intervalle régulier. Vous me direz, cela n’a pas l’air de gêner particulièrement la vingtaine de buffles qui se reposent juste au bord des pistes… probablement tous sourds…

Pour la première fois de notre vie, Jess et moi MARCHONS jusqu'à l’aéroport, après une journée de soleil. Retour a Bangkok, nuit a l’aéroport, puis retour a Singapour.

Le voyage fut absolument extraordinaire…

http://www.facebook.com/album.php?aid=25792&l=61cb8&id=681961330

vendredi 26 octobre 2007

Vietnam 1














Notre équipe :

Trey, US

Carlo et Elisa, Italie

Elisabeth, Suède, tous exchange students à NUS

Minh Vietnam

Jessica France

Et moi-même

Singapore, KL, Bangkok, Hanoi.

One step further down sur l’échelle du développement économique.

Un flot continu de motocyclettes, transportant familles et maisons entières, à toute vitesse à travers la ville.

Un nuage de poussière et de pollution est abattu sur nous, rendant la lumière du soleil moins éblouissante, et sa chaleur plus écrasante.

Minh, l’ami de ma « cluster leader » Quyhn, du Vietnam, nous attend à l’aéroport, ainsi que notre chauffeur et le minivan.

Ils nous conduisent à l’hôtel, puis nous passons la soirée a se balader en ville.

Délicieux dîner dans un restaurant ou nous sommes seuls, assis à même le sol et inondés de plats extrêmement variés. Poisson grillés, rouleaux de printemps, boeuf au gingembre, salade de soja…

Nous traversons le marché central… une marée humaine, nageant un bain d’objets divers et variés, entassés n’importe comment, chaussures, cds, food …

Les bâtiments autour ont l’air en ruine, la route n’est qu’approximativement goudronnée…

Nous remontons en voiture et visitons le quartier central de la ville, passons devant le siège du gouvernement, en face du mausolée ou est enterré Ho Chi Minh. Un immense espace vide, le champ de mars version vietnamienne, nous sommes passés dans un autre monde…

Présence policière accrue, mais absolument aucune lumière. Spectacle très étonnant que

Le lendemain, chiken noodle soup au petit déjeuner …. (dur) puis visite de l’ancienne université et ballade autour du lac… Dans l’université seulement, je retrouve un peu de la description que Quyhn m’avait fait de Hanoi. Une ville tranquille, loin du bruit et de l’agitation des grandes villes … Effectivement, enterrés au fin fond du lieu de prière situé au sein de l’université, lorsqu’on tend l’oreille, on se prend à être surpris : le brouhaha constant du traffic n’est que difficilement perceptible …

Départ pour Halong Bay sous un grand soleil, et arrivée quatre heures après sous une pluie fine. Le mauvais temps (une tempête venant e chine est prête de s’abattre sur le nord du Viet Nam ) ne nous laissera malheureusement pas visiter la baie en bateau.

Visite du marché couvert, puis contemplation du spectacle morne, presque irréel de tous les bateaux revenant vers le port, noyés dans d’épais nuages blancs.

De retour à l’hotel, après un délicieux dîner dans un restaurant chinois (au cour duquel je casse une baguette en bois, et apprend que ça n’a aucune signification, alors que de faire tomber ses baguettes par terre est un signe de malchance) Minh demande conseil au réceptionniste pour aller tous se faire masser dans les environs. Grave erreur. Il nous dirige bien évidement dans le centre de « massage » affilié à l’hotel. Jessica, Elisa et moi n’avons pas trop de problème, si ce n’est que le massage, étonnement rapide, est suivi d’une interminable complainte pour demander un « tip ». Nous rejoignons Minh, Carlo et Trey dehors, et les retrouvons tous les trois à la fois rieurs et penauds… Minh, terriblement choqué, mettra quelque temps à nous raconter comment la « masseuse » une fois seule avec lui s’est entièrement dévêtue, puis lui a littéralement hurlé dessus, terriblement déçue par son air choqué. « Tu es Viet Namien, tu sais très bien ce qu’on fait ici, ne me fais pas croire que tu n’étais pas au courant !! Je suis jeune et fraîche et je pourrai gagner beaucoup d’argent ce soir, alors ne fait pas semblant d’être choqué !! »

Episode traumatisant mais instructif.

Sachant que nous avons aussi dû changer trois fois de chambre, car l’eau ne fonctionnait pas dans l’aile droite de l’hotel, nous ne sommes pas fâchés de repartir, avec grâce au talents de Mihn une réduction de 20%.

Le lendemain matin, départ pour hoi han.

Nous nous arrêtons dans le village des parents de Quynh. Moment plein d’émotion… Ils nous accueillent à bras ouvert, et en quelques secondes la table est remplis de fruits, boissons, bonbons et nous avons chacun une tasse de thé. Mihn traduit notre conversation avec les parents de Quynh, et sa première petite sœur de 17 ans parle un très bon anglais. Elle va aller à l’université comme sa sœur, si possible à Singapour pour étudier les langues. La maman de Quynh a prèsque les larmes aux yeux en entendant que sa fille va très bien, qu’elle a une nouvelle coupe de cheveux et qu’elle cuisine tous le temps. Nous sommes réinvités quand on veut, ainsi que nos amis. Nous repartons à contre cœur, les bras remplis de cartons entiers de bonbons typiques (à base de pâte de riz.

Après plus de douze heures de voiture, nous arrivons enfin à notre hôtel, situé au bord d’une route au milieu de nulle part. Malgré notre épuisement, Minh insiste pour qu’on célèbre le festival d’octobre. Nous allumons des lampions blancs sur lesquels nous écrivons nos veux. (save our planet, world peace, stop aids, … et oui on est jeunes on veut refaire le monde !!) Encore une fois, moment plein d’émotion eu spectacle des lumières flottant dans la nuit, portant tous les espoirs d’une bande de jeunes nés à l’aube d’une ère d’uniformisation mettant le monde à feu et à sang…

A peine reposés après une nuit agitée par les bourdonnements d’insectes divers et variés, dans des draps poussiéreux, et une bonne douche froide, lever 7h pour voir le lever du soleil sur la plage de XX

Le spectacle est si beau et apaisant qu’on en oublierai presque notre fatigue…

Départ pour les XX caves.

Trois heures de route à travers la campagne vietnamienne, très verte en cette saison. Champs de riz, vélos, chapeaux pointus et vaches. Des enfants partout, sur le bord de la route, riants aux éclats en pédalant avec difficulté, à quatre sur un vélo beaucoup plus grand qu’eux. Je tombe amoureuse de vaches du Vietnam. Elles sont partout, et marchent de leur pas tranquille et fier, en liberté, et leur pelage alzan brillant sous le soleil. Je deviendrai presque nostalgique en y repensant.

Arrivée au bord de la rivière nous embarquons à bord d’une pirogue à moteur, pour une traversée magnifique au milieu des montagnes. Nous entrons dans la grotte, toujours en bateau, et le temps s’arrête. Les éclairages colorés, bleus, rouges, verts, ajoutent une petite touche kitch au spectacle écrasant des immenses stalactites et stalagmites ornant la grotte.

Silence, espace, ombre, solitude, isolement… nous échappons, l’espace de quelques heures, au rythme effréné du monde extérieur. Je ressens quelque chose qui ressemble à ce sentiment que j’ai eu face au temple d’Aboussimbel, en égypte. Je suis dans un autre temps. Je ne suis qu’une éponge, et j’absorbe le vide qui m’entoure. Et tout semble soudain faire sens.

Retour dans la voiture, dont nous connaissons maintenant chaque recoin.

Nous continuons notre route vers le sud. Arrivée au pont entre le nord et le sud, haut lieu historique où eu lieu la bataille finale scellant la libération du Vietnam. Geste hautement symbolique, Minh (vietnam) et Trey (usa) se serrent la main au bord du pont, et cet étrange sentiment nous envahit. Nous sommes tous solidaires. Ça parait simple, nous sommes un groupe d’amis, tous de la même génération, on voyage ensemble. Qu’est ce qui nous différencie après tout ? Nous venons de France, d’Italie, de Suède, des US ou du Vietnam, mais nous partageons des valeurs communes, qui s’imposent à nous comme une évidence. Paix, liberté, bonheur. Finalement, dans des moments comme celui-ci on se dit que la mondialisation n’a pas que des défauts. Non pas qu’elle soit à l’origine de cette identité, mais elle nous permet de la réaliser.






























lundi 8 octobre 2007

Vietnam 2

Arrivée à Hue de nuit. Le temps pressant, nous ne resterons qu’une nuit et une demie journée à Hue. Petit déjeuner au Mandarin café, avec croissant, yaourt, céréales et tartines se confiture…Minh n’ira pas jusqu'à prendre de la soupe au poulet, car selon lui la préparation n’a rien a voir entre le nord et le sud. En effet, le nord et le sud du vietnam sont comme deux pays différents. La langue varie tellement que les gens ont du mal a se comprendre. Non seulement l’accent, mais les mots même, sont complètement différents. La nourriture n’est pas la même non plus… en effet, si le concept est pratiquement inconnu au nord, on trouve u PAIN à tous les coins de rue au sud.

Le matin, nous faisons une rapide visite de la ville en touc touc, (à peine une demie heure alors qu’elle devait durer une heure)








Départ en direction de Hoian. Nous traversons la montagne, et nous arrêtons eu point le plus haut, duquel après une petite heure de marche en montagne, nous sommes sensés pouvoir voir Hue d’un côté et Danang de l’autre. Nous ne verrons qu’un épais brouillard blanc. La plateforme sur laquelle la voiture est arrêtée, en pleine montagne, grouille d’étalages de bijoux et autres pacotilles. Bizarrement, les femmes sont toutes enceintes ce jour là, et nous font toutes toucher leur ventre pour nous attendrir et qu’on achète leurs bijoux. Ce sont de vraies chipies entre elles. Elles de crient dessus et se tirent les cheveux pour nous avoir à leur étalage. Toutes extrêmement menues, elles débattent plusieurs minutes sur notre généreux derrière, qui paraît les fasciner. Elles n’hésitent pas à toucher pour mieux comprendre l’origine d’une protubérance aussi étonnante.

Nous ne nous arrêterons à Hoian que pour manger, dans un délicieux restaurant au milieu d’une tannerie.



Nous continuons notre route, et sur le chemin nous arrêtons au caves de la son montain. Endroit magnifique, temples émergeant de la forêt, bouddha couché et autels dressés dans les grottes alentours.











Arrivée à Na Thrang de nuit, et enfin une vraie nuit de sommeil ! Nous resterons plus de deux jours dans cette ville. Très touristique, par conséquent pleine de touristes, elle ne manque pourtant pas de charme. Plongée, (enfin, snorkling pour moi) visite du sea museum, french manucure, ballade en ville de nuit, seafood et BAIN DE BOUE !! Le « centre de bien-être » est situé un peu en dehors de la ville. Il se dresse soudainement devant nos yeux, immense et luxieux, au coin d’une rue au milieu d’un village absolument immonde et assez pauvre… ce qui est assez perturbant. Le bain de boue dure une demie heure, je partage une baignoire avec Elisabeth, et nous somment entourés d’amoureux. Après le bain de boue, nous pouvons passer autant de temps que nous voulons dans une baignoire d’eau chaude en forme de cœur, et dans la grande piscine centrale, à 35° ! Le décor est magnifique, surtout à la nuit tombante, on se sent comme dans un grand parc naturel, plein de verdure et de point d’eau chaire et brûlante où l’on peut plonger. Moi qui n’ai jamais fait de thalasso, j’ai savouré ! Bien reposés, nous fêtons le dernier soir l’anniversaire d’Elisa dans un restaurant Indien (ou Trey commande un club sandwich … aaah la la ces americains…)Gateau d’anniversaire made in Vietnam : 8 litres de crème, 7 litres de sucre, et chèvres habillées en robes rouges en pâte de riz… c’est… exotique !














Notre prochaine et dernière étape est Ho Chi Minh City. Nous retrouvons une amie d’Élisabeth là bas, ayant étudié en Suède. Nous ne passons qu’une demi journée en ville, avant de repartir pour Singapour. Comme à Hanoi, le flot de motos est incessant, mais le pourcentage de voiture passe de 1à 2%. Nous passons deux bonnes heures à faire du shopping dans le plus grand marché couvert du centre ville. C’est un véritable bain de foule. Nous mangeons dans une des centaines d’échoppes concentrées au centre du marché, après une inspection experte de la « cuisine » ( à peu près 3m2) par Minh.



Trey n’osera pas se lancer, vu l’aspect des plaques et des pâtes exposées en vitrine. Je fais confiance à Minh les yeux fermés, d’autant plus que nous mangeons à côté d’un père et son fils, qui nous confient qu’ils mangent ici régulièrement,et que c’est l’endroit le plus safe du marché.



Après un bon dîner, quelques photos près de la statue d’Ho Chi Min, nous sortons au Jazz bar. Retour à la civilisation, nous sommes entourés d’américains… J Ce soir là, Minh se comporte très étrangement. Il est complètement dans les nuages, et nous le perdons trois fois au cours de la soirée… Il a l’air dans son monde… Nous nous inquiétons un peu pour lui, mais en vain, il nous dit que tout va bien



Le lendemain, lever 8h puis départ pour l’aéroport.

Minh à l’air encore un peu perturbé, mais plus calme. Comme d’habitude très stressé, nous devons faire preuve de finesse et de stratégie pour lui faire comprendre qu’il faut qu’on examine la boite en carton que nous devons ramener à Quynh, pour voir si elle contient des liquides. Celle-ci contenant des affaires personnelles, ainsi que des cadeaux de sa part, c’est une affaire très délicate.




Adieux très émouvants, il nous dit que nous lui manquons déjà et qu’il va peut être pleurer quand nous serons partis…

Minh est la plus belle expérience de notre voyage. Nous avons peu à peu appris à nous connaître, et à rire de nos différences et malentendus.

C’est quelqu’un d’extrêmement dévoué, attentif à chacun, serviable, et aussi très têtu. Nous lui devons énormément, car c’est lui qui a organisé l’intégrité de notre voyage, passant des heures au téléphone pour réserver les hôtels avant notre arrivée. Visiter un pays avec un local est toujours le meilleur moyen pour comprendre un maximum de la culture et du mode de vie. Il nous a emmenés dans les plus beaux endroits de son pays, et étais aussi heureux et fier de nous faire découvrir les richesses du Vietnam que nous l’étions de les vivre.

Il y a eu beaucoup de moments très instructeurs, et le Vietnam est un pays magnifique. Les gens sont tous serviables et aimables, et ne cherchent pas à tirer profit de la crédulité des touristes autant qu’au Cambodge (on m’a raconté) ou en Tunisie (J’y suis allée l’été dernier) Là aussi, Minh a du faire beaucoup d’effort pour nous obtenir les prix Vietnamiens, et nous conseiller sur les endroits ou manger, ou aller. Le voyage aurait été bien différent sans lui, même avec le lonely planet !

Un grand merci donc à Minh, et à toute la troupe, et aussi a Quynh qui est à l’origine de tout ça !!